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dimanche 29 avril 2018

Notre Maurice Duplessis

Des questions pour notre «Maurice Duplessis».


ÉgalitéNB doit rendre compte de l’ÉTUDE qu’elle mène à propos des services hospitaliers dans le Restigouche-Ouest, sinon dans l’ensemble des régions francophones. Grande fut ma surprise en décembre dernier de constater qu’ÉgalitéNB n’avait pas perçu l’ÉCART grandissant entre les services de santé chez les francos et les anglos.

Ma surprise fut davantage surprenant lorsque j’ai conclu qu’il s’agit aussi d’un FOSSÉ entre les villes et villages, autrement dit, entre les hôpitaux régionaux et les hôpitaux satellites. Cet état de fait est amené, semble-t-il, par la CENTRALISATION qui s’appuie sur la COMPTABILITÉ avant la SOCIOLOGIE. Un service ne sera maintenu que si le NOMBRE de patient.e.s le justifient. Bien malin celui ou celle qui va convaince l’état major de VitalitéNB qu’il fait fausse route en adoptant ce principe au détriment de toute autre considération. La situation n’est pas désespérée pour autant. Pour se défendre, l’HDSJSQ a de son côté des arguments coriaces.

Parce que VitalitéNB ne publie pas les données de l’HDSJSQ, l’argument économique est difficile à attaquer. Certes, il y a bien Mme Nicole Labrie qui administre l’HDSJSQ de son bureau à Edmundston, mais on est en droit de la considérer comme la prothèse de Gilles Lanteigne. Ce dernier se vante qu’il a les chiffres pour justifier un remaniement à l’HDSJSQ, mais, comme un joueur de poker, il cache bien son jeu.

Soit, mais l’étude d’ÉgalitéNB ne manque pas de questions à répondre qui restent en suspens. Ces questions sont pertinentes et VitalitéNB devra tôt ou tard y répondre. En voici quelques-unes.

(1)               Quels sont les services spécialisés à Edmundston et à Campbellton qui ont tellement besoin de patient.e.s additionnels pour survivre qu’on doit fermer ces services dans les hôpitaux satellites? Donc, je prétends que la fermeture d’un service à Saint-Quentin est MOTIVÉE par la survie du même service à Edmundston et à Campbellton.

(2)               Pourquoi HorizonNB n’annule pas des services dans les hôpitaux satellites anglophones alors qu’ils sont situés à COURTE DISTANCE de leur hôpital régional? S’il y a des économies à faire à centraliser un service hospitalier, pourquoi cette mesure ne s’applique qu’aux hôpitaux francophones?

(3)               Pourquoi VitalitéNB a-t-elle augmenté les CRITÈRES de qualité pour le service d’oncologie pour l’HDSJSQ et l’Hôpital de Grand-Sault, mais pas pour les autres hôpitaux?

(4)               Pour bien des SUIVIS, partout on fait appel à la haute technologie pour éviter que les patient.e.s ne prennent la route. Pourquoi cette pratique n’est pas applicable pour l’HDSJSQ?

(5)               M. Lanteigne a proposé une ÉTUDE des soins de santé dans la région de Restigouche-Ouest. Avant de procéder à des coupures de services, pourquoi ne déclenche-t-il pas cette étude immédiatement?

(6)               Puisque VitalitéNB ne gère la santé qu’en fonction de pricipes économiques, pourquoi ne publie-t-elle pas les ÉCONOMIES à faire en éliminant un service dans un hôpital satellite pour le concentrer dans un hôpital régional?

(7)               Pourquoi VitalitéNB évite-t-elle de préciser les SERVICES ESSENTIELS qu’elle entend maintenir dans les régions éloignées des hôpitaux réionaux?

(8)               Quelle est la VISION à long terme de VitalitéNB quant à l’HDSJSQ et, tant qu’à y être, des autres hôpitaux satellites?

(9)               La DUALITÉ au ministère de la Santé, comme en Éducation, permet-elle aux anglophones d’éviter de se soumettre aux mêmes restrictions que celles des francophones?

(10)           Au lieu d’appliquer un ticket modérateur aux patient.e.s, ce qui est strictement défendu par la «Loi canadienne sur la santé», on refile la facture aux résident.e.s en éliminant des communautés rurales des services essentiels, ce qui les oblige à voyager sur de longues distances. VitalitéNB est-elle consciente de cette discrimination sociale outrageuse qu’elle crée? Deux nouvelles CLASSES DE CITOYEN.NE.S viennent d’apparaître : la première vit en ville, et la deuxième classe vit en campagne.

(11)           Pourquoi VitalitéNB a-t-elle enlevé de son équation le facteur de DISTANCE pour réorganiser les soins de santé? Ce faisant, elle fait courir des risques sévères à toute une population sans faire la démonstration sans équivoque que ces RISQUES en valent la chandelle. Doit-on mettre sa vie en danger pour une entorse à la cheville?

(12)           Je considère Gilles Lanteigne comme l’un des pires communicateurs du gouvernement actuel. C’est notre Maurice Duplessis du NB. Il n’écoute que lui-même. Il a été embauché pour mettre la HACHE dans les services de santé par un ministre qu’il l’a assuré, visiblement, de son appui indéfectible. Au fond, Gilles Lanteigne ne fait que le sale boulot de Benoît Bourque. Il faut être naïf pour croire le contraire!

dimanche 22 avril 2018

Une correction


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La stratégie appliquée avec force et désinvolture par VitalitéNB sous le prétexte de rehausser la qualité des soins à l’HDSJSQ a exacerbé la population au point qu’elle n’attend que les prochaines élections pour réagir. Pour le gouvernement Gallant, il est MINUIT MOINS CINQ, mais il reste assez de temps pour corriger le tir et renverser la vapeur.

Autant du côté de la population que de VitalitéNB, on fait la SOURDE OREILLE. La relation est au point mort. Par le truchement de son pdg, M. Gilles Lanteigne, qu’elles sont les erreurs commises par VitalitéNB qui ont déversé autant de VINAIGRE dans le sirop d’érable?

  1. VitalitéNB s’est attaqué aux patient.e.s les plus VULNÉRABLES en planifiant de fermer le service d’oncologie.

  1. VitalitéNB applique un mode de gestion SANS CONSULTATION.

  1. VitalitéNB impose des changements profonds sans fournir des explications et des justifications élémentaires auxquelles la population est en droit de recevoir. C’est une GESTION AUTOCRATIQUE et non démocratique.

  1. VitalitéNB laisse aller à la cuillérée des informations seulement dans les GRANDS MÉDIAS une fois acculée au pied du mur par les journalistes.

  1. VitalitéNB pose des gestes qui sont diamétralement OPPOSÉES à ses paroles. En même temps qu’on réduit les services, on affirme vouloir améliorer les services. Les bottines de M. Lanteigne ne suivent pas ses babines!!!

  1. VitalitéNB ne cherche qu’à engraisser les hôpitaux régionaux sur le dos des hôpitaux satellites, créant ainsi un CLIVAGE intolérable entre le milieu urbain et le milieu rural, en plus d’agrandir le fossé entre les francos et les anglos.

  1. VitalitéNB NE TOLÈRE PAS, par exemple, l’intervention des autorités municipales dans les gestion des institutions de santé. M. Lanteigne ne veut pas conduire avec la mairesse de Saint-Quentin assise sur la banquette arrière.

  1. VitalitéNB ne réalise pas que la population est CONSCIENTE que son objectif à long terme est de réduire l’HDSJSQ à un centre de santé.

  1. VitalitéNB est guidée dans ses choix par la COMPTABILITÉ et non plus par la sociologie et la géographie du NB. On va faire des économies au ministère de la Santé nonobstant les conséquences coûteuses dans les autres ministères ou dans le porte-monnaie des citoyen.ne.s.

  1. VitalitéNB PÉNALISE les résident.e.s qui vivent éloigné.e.s de l’hôpital régional, faisant ainsi d’eux des citoyen.ne.s de seconde classe.

  1. VitalitéNB ne publie aucune étude ou aucune feuille comptable pour JUSTIFIER le bien-fondé de la centralisation à outrance comme si toute autre forme de gestion est à éviter. Il ne faut pas se surprendre que la population soupçonne VitalitéNB d’être à la remorque et à la merci des médecins spécialistes, les enfants gâtés du système.

  1. VitalitéNB ne croit pas utile d’INFORMER la population de sa stratégie générale parce qu’elle la croit incapable de comprendre. L’argent ne pousse pas plus dans les arbres dans Restigouche-Ouest qu’à Fredericton.

  1. VitalitéNB s’imagine que la population rurale ne voit pas que le gouvernement Gallant CAPITALISE sur les villes et non sur les campagnes pour remporter les prochaines élections. Les villes sont traitées à la crème, alors que les campagnes se font écrémées.

  1. VitalitéNB est en train de devenir une épine au pied pour le gouvernement Gallant qui voit son AGENDA ÉLECTORAL bousculé plus l’on se rapproche des élections. La Santé monte dans son échelle des priorités, tant et si bien que les peurs de la population vont prendre le dessus sur leurs promesses électorales.

  1. VitalitéNB n’a pas encore réalisé qu’elle se doit d’étaler au grand jour sa VISION À LONG TERME des soins de santé au NB. En jouant à la cachette avec la population, les soupçons fusent de toutes parts. Ce climat de méfiance a carrément évacué la confiance de la population envers le gouvernement.

  1. VitalitéNB doit corriger le tir. Pour ce faire, il ne serait que raisonnable qu’elle invite la population de Restigouche-Ouest à une RENCONTRE PUBLIQUE au cours de laquelle elle étalera sa stratégie à long terme pour l’HDSJSQ. Si VitalitéNB est profondément convaincue que sa stratégie est la meilleure, il est évident que la population saura la comprendre et l’endosser.

Si M. Lanteigne a le cran d’apparaître sur une photo pour un geste de générosité de la part de la Fondation du Dr.-Romaric-Boulay, il devrait avoir aisément le courage de ses convictions et de faire le PORTRAIT À LONG TERME POUR l’HDSJSQ, vision qui, selon la population, MENACE LES FONDATIONS MÊMES DE SON INSTITUTION.

Je parie que les mairesses de Saint-Quentin et de Kedgwick se feraient un plaisir d’inviter M. Lanteigne et son état-major à une tournée des sucreries après la rencontre publique, à moins qu’il préfère toujours qu’on continue à casser du sucre sur son dos.....


Je parie que les mairesses de Saint-Quentin et de Kedgwick se feraient un plaisir d’inviter M. Lanteigne et son état-major à une tournée des sucreries après la rencontre publique, à moins qu’il préfère toujours qu’on continue à casser du sucre sur son dos.....

vendredi 20 avril 2018

Boule de cristal

Les batteries faiblissent dans la maudite boule de cristal du ministre Bourque...
Mme Nicole St-Pierre a publié sur Facebook un message dans lequel elle nous fait part que VitalitéNB prévoit fermer la cafétéria de l’HDSJSQ, ainsi que dans d’autres hôpitaux.

J’ai sursauté en lisant le commentaire suivant de Mélodie Dufour, surtout que j’aime des opinions qui divergent de la perception générale. Je la félicite pour son courage, mais je ne veux pas manquer l'occasion de lui répondre. Voici ce qu’elle a dit à la mairesse de Saint-Quentin.

«Je respecte votre position au sujet des soins de santé, mais vous semblez oublier qu'il y a des coupures partout. La cafétéria de l'Hôpital-Dr-George-L-Dumont à Moncton est fermée la fin de semaine. La privatisation a aussi été parlée. Cet hôpital est le plus gros centre francophone au NB. Notre province est une des plus pauvre au Canada, il faut donc essayer de travailler tous ensemble avec ce qu'on a.» (Mélodie Dufour)

Vous comprendrez qu’il n’en fallait pas plus pour reprendre ma plume...

(1) À voir les constructions autour de Georges-L.-Dumont depuis quelques années, ce n’est pas demain la veille que cet hôpital sera menacé de fermeture.

(2) Je parie que tous les agrandissements dans les hôpitaux de Bathurst, Moncton et Campbellton ont un effet direct sur l’ensemble des hopitaux satellites. Si Mélodie Dufour soutient que nous devons nous serrer la ceinture à cause des restrictions budgétaires, une justice élémentaire veut que tout le monde fasse sa part.

(3) La stratégie du NB consiste à gonfler à bloc les hôpitaux régionaux pour attirer les spécialistes.

(4) On essaie aussi d’appliquer le principe des économies d’échelle : concentrer le plus de patient.e.s dans un service. On crée ainsi un effet d’entonnoir pour éviter les temps morts dans les services des hôpitaux satellites. Au contraire, c’est du sur-temps qu’on fait dans les hôpitaux satellites.

(5) L’avenir nous dira si la centralisation à outrance est préférable aux hôpitaux satellites. On ne calcule pas dans l’équation les torts économiques, humains et sociaux causés aux communautés rurales en éliminant des services gourvernementaux.

(6) Personne n’est contre les voeux pieux ou contre la centralisation. Le bât blesse lorsqu’on prive les hôpitaux satellites de services essentiels de base pour permettre de payer la facture des services spécialisés dans les hôpitaux régionaux.

(7) Ce qui me dérange le plus, c’est que VitalitéNB applique sa stratégie de haut en bas, donc sans consultation. Pire. On n’informe pas la population de la vision à long terme de la Santé au NB. Il me semble que le ministre Bourque ou Gilles Lanteigne devrait se rendre d’une région à l’autre avec sa boule de cristal et permettre aux payeurs de taxes d’y jeter un coup d’oeil.

(8) Un jour, on ferme les cafétérias; le lendemain, on les garde ouvertes. Pourtant, je croyais que l’appareil gouvernemental ne se trompait jamais. Nous sommes en droit de douter d’autres décisions intransigeantes de leur part. Il serait peut-être temps pour le ministre Bourque de changer les batteries dans sa boule de cristal....

(9) Ce remue-ménage dans les cafétérias pourrait faire économiser 3M$ sur un budget de 685M$. C’est l’équivalent pour un ménage de s’abonner à Netflix pour éviter d’aller au cinéma chaque semaine....

(10) J’espère qu’un jour on demandera aux médecins de cesser d’envoyer un.e patient.e faire la tournée des médecins spécialistes pour que chacun donne son avis (et remplisse une facture) sur son rhume.....

Déshabiller Pierrette...

Déshabiller Pierrette pour habiller Paulette
Le 17 avril, VitalitéNB remettait son rapport annuel dans lequel on peut lire ceci :
«Selon Stéphane Legacy, vice-président aux Services de consultation externe et aux Services professionnels, le contexte actuel présente de grands défis, dont une importante pénurie de main d’œuvre spécialisée, un parc d’équipement âgé et volumineux, un manque d’harmonisation entre les établissements, ainsi qu’une capacité de production qui dépasse largement les besoins.»

Là, j’en perds mon latin.

À l’HDSJSQ, on parle d’une surcharge de travail dans les laboratoires au point d’amener des techniciennes à démissionner. Faut-il se surprendre si ces employé.e.s souhaitent déménager dans les grands centres afin d’obtenir un emploi moins exigeant ?

Comment reconcilier les dires de VitalitéNB et la réalité vécue à l’HDSJSQ ? Je soupçonne que VitalitéNB lance de la poussière aux yeux afin que l’on évite de voir passer son rouleau-compresseur. La stratégie consiste à centraliser les services, et rien ne pourra l’arrêter.

Il est urgent qu’on nous informe sur ces appareils ou environnements d’analyses de biologie délocalisées (ADBD) qui semblent miraculeux au point de remplacer le laboratoire traditionnel. Si tel est le cas, tant mieux. Mais, s’il s’agit de l’avant dernière étape en vue de la fermeture imminente du laboratoire, nous voulons aussi le savoir.

Lorsque l’on élimine un poste de technicienne de laboratoire dans un hôpital satellite et que, du même souffle, on affiche un poste additionnel à l’hôpital régional, pas besoin d’un doctorat en maths pour comprendre l’équation en jeu. On déshabille Pierrette pour habiller Paulette....

Erreur impardonable

Une erreur impardonable
Vous savez toutes et tous qu’il y a quelques décennies à peine des fonctionnaires et des politiciens québécois ont cru qu’il fallait carrément vider la Gaspésie de ses habitants pour vaincre leur pauvreté. Des villages entiers ont été expropriés, forçant ainsi le déménagement des résidants vers les villes.

Isabelle Labrie prétend que nos propres fonctionnaires et politiciens acadiens fomenttent le même rêve qu’elle qualifie à juste titre de cauchemar. Elle les accuse de manquer de coeur. Je crois plutôt qu’ils sont devenus des poules pas de tête. Alphée Michaud croit qu’ils sont des marionnettes à la solde de fonctionnaires qui n’ont jamais acceptés le programme d’égalité ou de chances égales de Louis-J. Robichaud.

Sous-jacent aux stratégies de VitalitéNB et du gouvernement au complet, il y a un principe économique et non social. C’est là où le bât blesse. La Santé est devenue une BUSINESS et non un service social et humain. La population est considérée comme une CLIENTÈLE comme on le fait chez Sobeye’s et Walmart. Les services sont offerts en fonction du NOMBRE et non en fonction des BESOINS comme on le prétend.

Gilles Lanteigne est un comptable de formation, et non un travailleur social et encore moins un médecin. Vous venez de comprendre pourquoi il a été embauché pour diriger VitalitéNB, ce qui donne du poids au raisonnement d’Alphée Michaud.

Certes, les coûts de la Santé (685M$) sont élevés. VitalitéNB et HorizonNB ont des croûtes à manger avant de nous faire avaler que leurs stratégies actuelles de réduction des dépenses sont les meilleures.

Il suffit de se rappeler que la Gaspésie est devenue un coffre aux trésors pour le Québec....

Lutte à finir

Une lutte à finir
Les dernières interventions dans les médias de Mme JOANNE FORTIN, à la barre du Comité permanent, montrent sans équivoque que ce dossier progresse et qu’il avance dans la bonne direction. Dans son message CLAIR ET PERTINENT, elle dit qu’il s’agit d’une lutte à finir et qu’on va la finir, coûte que coûte. VitalitéNB vient de se buter à un noeud coriace.

M. Lanteigne n’aurait pas dû choisir l’hiver pour s’attaquer à l’HDSJSQ. Cette affaire fait boule de neige, et de la neige il y en a. De concert avec l’équipe du Dr. Dupuis d’ÉgalitéNB, la prochaine étape du CPSSQ consiste à construire un RÉSEAU parmi les autres hôpitaux francophones pour écarter des iniquités si elles existent et surtout pour montrer au Gouvernement que la population veille au grain en ce qui a trait aux soins de santé.

Il est évident que seule ÉgalitéNB peut finir par exiger de VitalitéNB d’OUVRIR SES LIVRES afin de justifier cette litanie de coupures de services au nom de la centralisation.

Il est aussi évident qu’il est inutile pour la population de Restigouche-Ouest de compter sur des députés qui ont le pied à terre soit à Edmundston, soit à Campbellton, là où ils retrouvent leur MAJORITÉ ÉLECTORALE.

Si Jean-Claude Savoie s’interroge sur le résultat concret de nos écrits et de nos paroles, il sera d’accord pour admettre qu’il y a pire, soit de ne rien faire. Cette fois-ci, la population a décidé de ne pas laisser passer le train sans y monter. Le résultat est que cette affaire A DÉBORDÉ hors du territoire de Restigouche-Ouest, ce qui me semble autant souhaitable qu’inattendu. Des experts d'ailleurs reconnaissent que VitalitéNB doit cesser de tomber à bras raccourcis sur l’HDSJSQ.

Prenez le temps de feuilleter les journaux de partout pour vous rendre compte que, de nos jours, il faut lutter pour conserver nos ACQUIS et se battre sans relâche pour faire des GAINS. Le Gouvernement, ce n’est pas une entreprise privée qu’on gère avec un iPhone et une secrétaire à temps partiel. C’est complexe et compliqué.

Néanmoins, je suis tout de même étonné de constater que le citoyen ordinaire gagne du pouvoir sur cette pieuvre écrasante et envahisante qu’est le Gouvernement. Il y parvient grâce surout aux MÉDIAS SOCIAUX, la contre-partie de l’appareil gouvernemental.

L’infirmière volante s’en vient. Ne serait-il pas JUDICIEUX qu’elle soit confrontée à un comité de réception à l’entrée de l’HDSJSQ?