Déshabiller Pierrette pour habiller
Paulette
Le 17 avril, VitalitéNB remettait son rapport annuel
dans lequel on peut lire ceci :
«Selon
Stéphane Legacy, vice-président aux Services de consultation externe et aux
Services professionnels, le contexte actuel présente de grands défis, dont une
importante pénurie de main d’œuvre spécialisée, un parc d’équipement âgé et
volumineux, un manque d’harmonisation entre les établissements, ainsi qu’une
capacité de production qui dépasse largement les besoins.»
Là,
j’en perds mon latin.
À
l’HDSJSQ, on parle d’une surcharge de travail dans les laboratoires au point
d’amener des techniciennes à démissionner. Faut-il se surprendre si ces
employé.e.s souhaitent déménager dans les grands centres afin d’obtenir un
emploi moins exigeant ?
Comment
reconcilier les dires de VitalitéNB et la réalité vécue à l’HDSJSQ ? Je
soupçonne que VitalitéNB lance de la poussière aux yeux afin que l’on évite de
voir passer son rouleau-compresseur. La stratégie consiste à centraliser les
services, et rien ne pourra l’arrêter.
Il
est urgent qu’on nous informe sur ces appareils ou environnements d’analyses de
biologie délocalisées (ADBD) qui semblent miraculeux au point de remplacer le
laboratoire traditionnel. Si tel est le cas, tant mieux. Mais, s’il s’agit de
l’avant dernière étape en vue de la fermeture imminente du laboratoire, nous
voulons aussi le savoir.
Lorsque
l’on élimine un poste de technicienne de laboratoire dans un hôpital satellite
et que, du même souffle, on affiche un poste additionnel à l’hôpital régional,
pas besoin d’un doctorat en maths pour comprendre l’équation en jeu. On déshabille Pierrette pour habiller Paulette....
Aucun commentaire:
Publier un commentaire