Depuis des décennies la région de Restigouche-Ouest est victime d’un concept qui n’a cessé de faire des ravages : la centralisation des soins de santé dans des hôpitaux régionaux au détriment des autres institutions. Nous découvrons aussi que les localités francophones sont davantage affectées que les localités anglophones parce qu'elles sont moins populeuses. On découvre surtout que les villes obtiennent la grosse part du gâteau et que le milieu rural doit se contenter de miettes.
M. Gilles Lanteigne est surpris que la population n’accepte plus sa manière de gérer l’HDSJSQ. Lorsqu’il a dit en 2017 à la mairesse Nicole St-Pierre-Somers de se mêler de ses affaires, il n’a pas réalisé qu’il venait de déclarer la guerre à Restigouche-Ouest. Aujourd’hui, il allègue qu’on l’intimide lorsqu’il y met le pied. Il n’a pas réalisé aussi que, non seulement sa gestion est inacceptable, mais son approche en communication est carrément indigeste.
En s’attaquant au service d’oncologie et aux patient.e.s de ce service, M. Lanteigne a soulevé l’indignation partout dans l’Est du Canada. Depuis cette décision, les réseaux sociaux et les médias professionnels ne décolèrent tout simplement pas. Encore aujourd’hui, on se demande comment un gouvernement a pu imposer une telle décision et n’a pas su corriger le tir suite à la réaction de la population du NB. Le gouvernement Gallant a cru que cette décision passerait comme une lettre à la poste. Il s’est trompé royalement, car les soins de santé seront un enjeu critique lors des prochaines élections.
Depuis le début de cette affaire, je suis convaincu que rien ne changera à l’HDSJSQ sans la mobilisation ferme de la population. Par après, c’est à elle de décider quels seront les moyens pris pour lutter contre cette administration autoritaire, ce rouleau-compresseur.
M. Lanteigne se ridiculise une fois de plus en se disant étonné et intimidé à la suite d’un chapelet de décisions qu’il a prises et imposées à une population qui a besoin des mêmes services en santé que partout ailleurs au NB. Ma conclusion est simple : «Tu l’as voulu Gilles, tu l’as eu».
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