Visites

vendredi 29 juin 2018

Cyrille Simard


Le maire d’Edmundston, M. Cyrille Simard, dans une entrevue à Radio-Canada s’est dit attristé du boycott que Restigouche-Ouest prévoit prendre envers la région d’Edmundston. S’il n’en tenait qu’à moi, je ne l’aviserais pas à l’avance : je passerais à l’action sans avertissement.

L’HDSJSQ a perdu un autre service au profit surtout de l’Hôpital d’Edmundston. Une infirmière d’Edmundston, connue comme «l’infirmière volante», remplace le service habituel donné aux patient.e.s atteint.e.s de cancer à l’HDSJSQ. Puisque c’était au bienfait d’Edmundston, M. Simard n’a pas rouspété lorsque Gilles Lanteigne a appliqué cette décision.

Je suis convaincu que M. Simard n’a pas fait pleurer personne dans Restigouche-Ouest à la suite de cette entrevue. Il n’est pas responsable de la gestion des soins de santé au Madawaska, j’en conviens. Mais, il semble se plaindre seulement lorsque le vent ne tourne pas à la faveur d’Edmundston.

Il y a quelques mois, j’ai parlé que les décisions de Gilles Lanteigne et de Benoît Bourque finiraient par créer des conflits entre les francophones. J’avais vu juste. Avant de blâmer les anglophones de Fredericton pour notre sort, il ne faut pas oublier que Messieurs Lanteigne et Bourque sont des Acadiens. Comme alliés des francophones, on a déjà vu mieux!!!!

jeudi 28 juin 2018

Je m'attendais....

Je m’attendais à autre chose


L’équipe d’Égalité Santé en Français NB (ÉgalitéNB) a présenté une conférence à Saint-Quentin. Pour ma part, je m’attendais à ce qu’elle dévoile une stratégie qui ferait appel aux tribunaux afin d’arrêter, sinon de ralentir, le rouleau-compresseur de VitalitéNB. Ça n’a pas été le cas.

ÉgalitéNB exhorte la population du Nord-Ouest de continuer leur lutte à travers les médias sociaux et auprès des politiciens. C’est ce qui se fait depuis belle lurette sans résultats significatifs.

Deux avocats ontariens proposent justement une approche juridique pour contrecarrer les actions de VitalitéNB. Il semble que leur message n’ait pas trouvé preneur auprès d’ÉgalitéNB. Certes, on doit avoir un dossier bien étoffé en prévision d’avoir recours aux tribunaux. Si ÉgalitéNB ne le fait pas, qui d’autre sera en mesure de monter un tel dossier?  

Il y a un danger que plusieurs stratégies soient mises en place sans cohésion. Je m’attendais à ce qu’ÉgalitéNB serve de locomotive dans ce dossier afin de regrouper tous les intervenants derrière une stratégie unique.

ÉgalitéNB s’est rendue dans le Nord-Ouest pour encourager la population à continuer leur lutte. Mais, qu’est-ce que VitalitéNB peut et entend faire pour maintenir les services de santé dans cette région?

Centraliser c'est étouffer

Centraliser, c’est étouffer


L’HDSJSQ est à cheval entre deux hôpitaux régionaux qui s’arrachent sa clientèle. La stratégie de VitalitéNB est de diriger cette clientèle surtout à Edmundston, il semble. Donc, toute mesure qui ferait dérailler cette ce souhait serait efficace.

Du moins, je suis satisfait de constater que tous les intervenants dans ce dossier comprennent que la cause profonde de ces coupures, c’est la centralisation pour permettre aux hôpitaux régionaux de faire le plein de patient.e.s pour assurer aux médecins-spécialistes un bassin de clients suffisant.

Pourquoi n’a-t-on pas coupé des services dans les institutions anglophones? Les hôpitaux régionaux anglophones débordent de clients : il n’y a donc pas de besoin pour ces hôpitaux régionaux de piger dans la clientèle des institutions périphériques de taille moyenne.

La centralisation est un concept économique et non un concept social. Il vise à réduire les coûts d’un service per capita et à réduire le nombre de points de livraison de service. Puisque les francophones ne représentent qu’un tiers de la population du NB, la centralisation peut les affecter sérieusement sans que les services en santé soient touchés chez les anglophones. Donc, ce n’est pas à cause de leur langue que les francophones sont brimés dans leurs droits, mais à cause de leur nombre en relation avec la population anglophone.

Le gouvernement veut ramener le coût de desservir un patient francophone à celui d’un patient anglophone. Nul besoin d’un doctorat en comptabilité pour réaliser que les services aux francophones coûteront toujours plus chers.

S’il fallait, d’un bout à l’autre du Canada, réduire tous les services en santé qui coûtent plus chers per capita que ceux de Toronto, peu de services seraient encore debout la semaine prochaine....


Là où ça fait mal

Là où ça fait mal...
Le temps des discussions, des négociations, des pétitions et des beaux mots pour adoucir l’entêtement de VitalitéNB est révolu. Quoique l’on dise et quoique l’on fasse, VitalitéNB gardera le cap, du moins jusqu’aux prochaines élections qui pourraient fort bien ne rien changer à la stratégie du gouvernement. C’est le temps de sortir l’artillerie lourde.

Pour ma part, je ne vois que deux mesures efficaces pour mettre du sable dans l’engrenage de VitalitéNB:

(1) Se rendre à Campbellton plutôt qu’à Edmundston pour recevoir des soins qui ne peuvent être donnés à l’HDSJSQ;

(2) Inciter la population à magasiner dorénavant à Campbellton plutôt qu’à Edmundston.

Frapper dans le porte-feuille, c’est frapper où ça fait mal!

dimanche 24 juin 2018

Caza & Poliquin

Me Gabriel Poliquin

Me Ronald F. Caza
J’ai assisté vendredi dernier à Dieppe à une conférence organisée par Égalité en français au NB. Les conférenciers étaient Me Ronald F. Caza et Me Gabriel Poliquin de la firme juridique ontarienne de Caza Saikaley Inc. Me Caza a défendu la cause de l’Hôpital Monfort, dont plusieurs d’entre vous doivent se souvenir.
Leur message est sans équivoque : les francophones du NB doivent obtenir le contrôle sur leurs soins de santé en passant par la voie juridique. Il en est de même pour la cause de l’HDSJSQ.
Je privilégie cette approche depuis des mois. Je sais fort bien que d’autres proposent de faire appel à des moyens différents. Quant à ÉgalitéNB, leur approche est aussi juridique. Justement, leurs dirigeants devraient donner une conférence cette semaine à Saint-Quentin. Je vous exhorte à les appuyer sans réserves.

samedi 16 juin 2018

Enquête

Cette suggestion de demander une enquête indépendante pour faire la lumière sur cette affaire de l’HDSJSQ me ravit. Voici pourquoi.


(1)   Lors d’un conflit dans une société de droit, il est convenu de s’en remettre à une tierce instance.

(2)   Une enquête permet d’étaler des faits et pas seulement des opinions.

(3)   Faire appel à des experts signifie  qu’on souhaite éviter de faire faire justice soi-même.

(4)   En demande une enquête ou une étude, ça signifie aussi qu’on a confiance dans sa propre vision des choses.

(5)   C’est aussi un signe de maturité en démocratie de faire appel à une instance judiciaire et scientifique. Chaque partie sait qu’elle encourt un risque et qu’il y a un prix à payer pour de l’objectivité.

(6)   Cette affaire comporte un historique qui remonte à plusieurs décennies, ce qui complique encore plus ce dossier épineux. Il ne s’agit pas d’une problématique qui est apparue comme un champignon du jour au lendemain.

(7)   Enfin, une seule caboche ne peut absorber une problématique aussi complexe, sensible et loude de conséquences socio-économiques.

Bravo à quiconque a confiance en notre démocratie.

vendredi 15 juin 2018

Tu l'as voulu....

«Tu l’as voulu Gilles, tu l’as eu»
Depuis des décennies la région de Restigouche-Ouest est victime d’un concept qui n’a cessé de faire des ravages : la centralisation des soins de santé dans des hôpitaux régionaux au détriment des autres institutions. Nous découvrons aussi que les localités francophones sont davantage affectées que les localités anglophones parce qu'elles sont moins populeuses. On découvre surtout que les villes obtiennent la grosse part du gâteau et que le milieu rural doit se contenter de miettes.

M. Gilles Lanteigne est surpris que la population n’accepte plus sa manière de gérer l’HDSJSQ. Lorsqu’il a dit en 2017 à la mairesse Nicole St-Pierre-Somers de se mêler de ses affaires, il n’a pas réalisé qu’il venait de déclarer la guerre à Restigouche-Ouest. Aujourd’hui, il allègue qu’on l’intimide lorsqu’il y met le pied. Il n’a pas réalisé aussi que, non seulement sa gestion est inacceptable, mais son approche en communication est carrément indigeste.

En s’attaquant au service d’oncologie et aux patient.e.s de ce service, M. Lanteigne a soulevé l’indignation partout dans l’Est du Canada. Depuis cette décision, les réseaux sociaux et les médias professionnels ne décolèrent tout simplement pas. Encore aujourd’hui, on se demande comment un gouvernement a pu imposer une telle décision et n’a pas su corriger le tir suite à la réaction de la population du NB. Le gouvernement Gallant a cru que cette décision passerait comme une lettre à la poste. Il s’est trompé royalement, car les soins de santé seront un enjeu critique lors des prochaines élections.

Depuis le début de cette affaire, je suis convaincu que rien ne changera à l’HDSJSQ sans la mobilisation ferme de la population. Par après, c’est à elle de décider quels seront les moyens pris pour lutter contre cette administration autoritaire, ce rouleau-compresseur.

M. Lanteigne se ridiculise une fois de plus en se disant étonné et intimidé à la suite d’un chapelet de décisions qu’il a prises et imposées à une population qui a besoin des mêmes services en santé que partout ailleurs au NB. Ma conclusion est simple : «Tu l’as voulu Gilles, tu l’as eu».

dimanche 29 avril 2018

Notre Maurice Duplessis

Des questions pour notre «Maurice Duplessis».


ÉgalitéNB doit rendre compte de l’ÉTUDE qu’elle mène à propos des services hospitaliers dans le Restigouche-Ouest, sinon dans l’ensemble des régions francophones. Grande fut ma surprise en décembre dernier de constater qu’ÉgalitéNB n’avait pas perçu l’ÉCART grandissant entre les services de santé chez les francos et les anglos.

Ma surprise fut davantage surprenant lorsque j’ai conclu qu’il s’agit aussi d’un FOSSÉ entre les villes et villages, autrement dit, entre les hôpitaux régionaux et les hôpitaux satellites. Cet état de fait est amené, semble-t-il, par la CENTRALISATION qui s’appuie sur la COMPTABILITÉ avant la SOCIOLOGIE. Un service ne sera maintenu que si le NOMBRE de patient.e.s le justifient. Bien malin celui ou celle qui va convaince l’état major de VitalitéNB qu’il fait fausse route en adoptant ce principe au détriment de toute autre considération. La situation n’est pas désespérée pour autant. Pour se défendre, l’HDSJSQ a de son côté des arguments coriaces.

Parce que VitalitéNB ne publie pas les données de l’HDSJSQ, l’argument économique est difficile à attaquer. Certes, il y a bien Mme Nicole Labrie qui administre l’HDSJSQ de son bureau à Edmundston, mais on est en droit de la considérer comme la prothèse de Gilles Lanteigne. Ce dernier se vante qu’il a les chiffres pour justifier un remaniement à l’HDSJSQ, mais, comme un joueur de poker, il cache bien son jeu.

Soit, mais l’étude d’ÉgalitéNB ne manque pas de questions à répondre qui restent en suspens. Ces questions sont pertinentes et VitalitéNB devra tôt ou tard y répondre. En voici quelques-unes.

(1)               Quels sont les services spécialisés à Edmundston et à Campbellton qui ont tellement besoin de patient.e.s additionnels pour survivre qu’on doit fermer ces services dans les hôpitaux satellites? Donc, je prétends que la fermeture d’un service à Saint-Quentin est MOTIVÉE par la survie du même service à Edmundston et à Campbellton.

(2)               Pourquoi HorizonNB n’annule pas des services dans les hôpitaux satellites anglophones alors qu’ils sont situés à COURTE DISTANCE de leur hôpital régional? S’il y a des économies à faire à centraliser un service hospitalier, pourquoi cette mesure ne s’applique qu’aux hôpitaux francophones?

(3)               Pourquoi VitalitéNB a-t-elle augmenté les CRITÈRES de qualité pour le service d’oncologie pour l’HDSJSQ et l’Hôpital de Grand-Sault, mais pas pour les autres hôpitaux?

(4)               Pour bien des SUIVIS, partout on fait appel à la haute technologie pour éviter que les patient.e.s ne prennent la route. Pourquoi cette pratique n’est pas applicable pour l’HDSJSQ?

(5)               M. Lanteigne a proposé une ÉTUDE des soins de santé dans la région de Restigouche-Ouest. Avant de procéder à des coupures de services, pourquoi ne déclenche-t-il pas cette étude immédiatement?

(6)               Puisque VitalitéNB ne gère la santé qu’en fonction de pricipes économiques, pourquoi ne publie-t-elle pas les ÉCONOMIES à faire en éliminant un service dans un hôpital satellite pour le concentrer dans un hôpital régional?

(7)               Pourquoi VitalitéNB évite-t-elle de préciser les SERVICES ESSENTIELS qu’elle entend maintenir dans les régions éloignées des hôpitaux réionaux?

(8)               Quelle est la VISION à long terme de VitalitéNB quant à l’HDSJSQ et, tant qu’à y être, des autres hôpitaux satellites?

(9)               La DUALITÉ au ministère de la Santé, comme en Éducation, permet-elle aux anglophones d’éviter de se soumettre aux mêmes restrictions que celles des francophones?

(10)           Au lieu d’appliquer un ticket modérateur aux patient.e.s, ce qui est strictement défendu par la «Loi canadienne sur la santé», on refile la facture aux résident.e.s en éliminant des communautés rurales des services essentiels, ce qui les oblige à voyager sur de longues distances. VitalitéNB est-elle consciente de cette discrimination sociale outrageuse qu’elle crée? Deux nouvelles CLASSES DE CITOYEN.NE.S viennent d’apparaître : la première vit en ville, et la deuxième classe vit en campagne.

(11)           Pourquoi VitalitéNB a-t-elle enlevé de son équation le facteur de DISTANCE pour réorganiser les soins de santé? Ce faisant, elle fait courir des risques sévères à toute une population sans faire la démonstration sans équivoque que ces RISQUES en valent la chandelle. Doit-on mettre sa vie en danger pour une entorse à la cheville?

(12)           Je considère Gilles Lanteigne comme l’un des pires communicateurs du gouvernement actuel. C’est notre Maurice Duplessis du NB. Il n’écoute que lui-même. Il a été embauché pour mettre la HACHE dans les services de santé par un ministre qu’il l’a assuré, visiblement, de son appui indéfectible. Au fond, Gilles Lanteigne ne fait que le sale boulot de Benoît Bourque. Il faut être naïf pour croire le contraire!

dimanche 22 avril 2018

Une correction


Faire une correction ou 
recevoir une correction
La stratégie appliquée avec force et désinvolture par VitalitéNB sous le prétexte de rehausser la qualité des soins à l’HDSJSQ a exacerbé la population au point qu’elle n’attend que les prochaines élections pour réagir. Pour le gouvernement Gallant, il est MINUIT MOINS CINQ, mais il reste assez de temps pour corriger le tir et renverser la vapeur.

Autant du côté de la population que de VitalitéNB, on fait la SOURDE OREILLE. La relation est au point mort. Par le truchement de son pdg, M. Gilles Lanteigne, qu’elles sont les erreurs commises par VitalitéNB qui ont déversé autant de VINAIGRE dans le sirop d’érable?

  1. VitalitéNB s’est attaqué aux patient.e.s les plus VULNÉRABLES en planifiant de fermer le service d’oncologie.

  1. VitalitéNB applique un mode de gestion SANS CONSULTATION.

  1. VitalitéNB impose des changements profonds sans fournir des explications et des justifications élémentaires auxquelles la population est en droit de recevoir. C’est une GESTION AUTOCRATIQUE et non démocratique.

  1. VitalitéNB laisse aller à la cuillérée des informations seulement dans les GRANDS MÉDIAS une fois acculée au pied du mur par les journalistes.

  1. VitalitéNB pose des gestes qui sont diamétralement OPPOSÉES à ses paroles. En même temps qu’on réduit les services, on affirme vouloir améliorer les services. Les bottines de M. Lanteigne ne suivent pas ses babines!!!

  1. VitalitéNB ne cherche qu’à engraisser les hôpitaux régionaux sur le dos des hôpitaux satellites, créant ainsi un CLIVAGE intolérable entre le milieu urbain et le milieu rural, en plus d’agrandir le fossé entre les francos et les anglos.

  1. VitalitéNB NE TOLÈRE PAS, par exemple, l’intervention des autorités municipales dans les gestion des institutions de santé. M. Lanteigne ne veut pas conduire avec la mairesse de Saint-Quentin assise sur la banquette arrière.

  1. VitalitéNB ne réalise pas que la population est CONSCIENTE que son objectif à long terme est de réduire l’HDSJSQ à un centre de santé.

  1. VitalitéNB est guidée dans ses choix par la COMPTABILITÉ et non plus par la sociologie et la géographie du NB. On va faire des économies au ministère de la Santé nonobstant les conséquences coûteuses dans les autres ministères ou dans le porte-monnaie des citoyen.ne.s.

  1. VitalitéNB PÉNALISE les résident.e.s qui vivent éloigné.e.s de l’hôpital régional, faisant ainsi d’eux des citoyen.ne.s de seconde classe.

  1. VitalitéNB ne publie aucune étude ou aucune feuille comptable pour JUSTIFIER le bien-fondé de la centralisation à outrance comme si toute autre forme de gestion est à éviter. Il ne faut pas se surprendre que la population soupçonne VitalitéNB d’être à la remorque et à la merci des médecins spécialistes, les enfants gâtés du système.

  1. VitalitéNB ne croit pas utile d’INFORMER la population de sa stratégie générale parce qu’elle la croit incapable de comprendre. L’argent ne pousse pas plus dans les arbres dans Restigouche-Ouest qu’à Fredericton.

  1. VitalitéNB s’imagine que la population rurale ne voit pas que le gouvernement Gallant CAPITALISE sur les villes et non sur les campagnes pour remporter les prochaines élections. Les villes sont traitées à la crème, alors que les campagnes se font écrémées.

  1. VitalitéNB est en train de devenir une épine au pied pour le gouvernement Gallant qui voit son AGENDA ÉLECTORAL bousculé plus l’on se rapproche des élections. La Santé monte dans son échelle des priorités, tant et si bien que les peurs de la population vont prendre le dessus sur leurs promesses électorales.

  1. VitalitéNB n’a pas encore réalisé qu’elle se doit d’étaler au grand jour sa VISION À LONG TERME des soins de santé au NB. En jouant à la cachette avec la population, les soupçons fusent de toutes parts. Ce climat de méfiance a carrément évacué la confiance de la population envers le gouvernement.

  1. VitalitéNB doit corriger le tir. Pour ce faire, il ne serait que raisonnable qu’elle invite la population de Restigouche-Ouest à une RENCONTRE PUBLIQUE au cours de laquelle elle étalera sa stratégie à long terme pour l’HDSJSQ. Si VitalitéNB est profondément convaincue que sa stratégie est la meilleure, il est évident que la population saura la comprendre et l’endosser.

Si M. Lanteigne a le cran d’apparaître sur une photo pour un geste de générosité de la part de la Fondation du Dr.-Romaric-Boulay, il devrait avoir aisément le courage de ses convictions et de faire le PORTRAIT À LONG TERME POUR l’HDSJSQ, vision qui, selon la population, MENACE LES FONDATIONS MÊMES DE SON INSTITUTION.

Je parie que les mairesses de Saint-Quentin et de Kedgwick se feraient un plaisir d’inviter M. Lanteigne et son état-major à une tournée des sucreries après la rencontre publique, à moins qu’il préfère toujours qu’on continue à casser du sucre sur son dos.....


Je parie que les mairesses de Saint-Quentin et de Kedgwick se feraient un plaisir d’inviter M. Lanteigne et son état-major à une tournée des sucreries après la rencontre publique, à moins qu’il préfère toujours qu’on continue à casser du sucre sur son dos.....

vendredi 20 avril 2018

Boule de cristal

Les batteries faiblissent dans la maudite boule de cristal du ministre Bourque...
Mme Nicole St-Pierre a publié sur Facebook un message dans lequel elle nous fait part que VitalitéNB prévoit fermer la cafétéria de l’HDSJSQ, ainsi que dans d’autres hôpitaux.

J’ai sursauté en lisant le commentaire suivant de Mélodie Dufour, surtout que j’aime des opinions qui divergent de la perception générale. Je la félicite pour son courage, mais je ne veux pas manquer l'occasion de lui répondre. Voici ce qu’elle a dit à la mairesse de Saint-Quentin.

«Je respecte votre position au sujet des soins de santé, mais vous semblez oublier qu'il y a des coupures partout. La cafétéria de l'Hôpital-Dr-George-L-Dumont à Moncton est fermée la fin de semaine. La privatisation a aussi été parlée. Cet hôpital est le plus gros centre francophone au NB. Notre province est une des plus pauvre au Canada, il faut donc essayer de travailler tous ensemble avec ce qu'on a.» (Mélodie Dufour)

Vous comprendrez qu’il n’en fallait pas plus pour reprendre ma plume...

(1) À voir les constructions autour de Georges-L.-Dumont depuis quelques années, ce n’est pas demain la veille que cet hôpital sera menacé de fermeture.

(2) Je parie que tous les agrandissements dans les hôpitaux de Bathurst, Moncton et Campbellton ont un effet direct sur l’ensemble des hopitaux satellites. Si Mélodie Dufour soutient que nous devons nous serrer la ceinture à cause des restrictions budgétaires, une justice élémentaire veut que tout le monde fasse sa part.

(3) La stratégie du NB consiste à gonfler à bloc les hôpitaux régionaux pour attirer les spécialistes.

(4) On essaie aussi d’appliquer le principe des économies d’échelle : concentrer le plus de patient.e.s dans un service. On crée ainsi un effet d’entonnoir pour éviter les temps morts dans les services des hôpitaux satellites. Au contraire, c’est du sur-temps qu’on fait dans les hôpitaux satellites.

(5) L’avenir nous dira si la centralisation à outrance est préférable aux hôpitaux satellites. On ne calcule pas dans l’équation les torts économiques, humains et sociaux causés aux communautés rurales en éliminant des services gourvernementaux.

(6) Personne n’est contre les voeux pieux ou contre la centralisation. Le bât blesse lorsqu’on prive les hôpitaux satellites de services essentiels de base pour permettre de payer la facture des services spécialisés dans les hôpitaux régionaux.

(7) Ce qui me dérange le plus, c’est que VitalitéNB applique sa stratégie de haut en bas, donc sans consultation. Pire. On n’informe pas la population de la vision à long terme de la Santé au NB. Il me semble que le ministre Bourque ou Gilles Lanteigne devrait se rendre d’une région à l’autre avec sa boule de cristal et permettre aux payeurs de taxes d’y jeter un coup d’oeil.

(8) Un jour, on ferme les cafétérias; le lendemain, on les garde ouvertes. Pourtant, je croyais que l’appareil gouvernemental ne se trompait jamais. Nous sommes en droit de douter d’autres décisions intransigeantes de leur part. Il serait peut-être temps pour le ministre Bourque de changer les batteries dans sa boule de cristal....

(9) Ce remue-ménage dans les cafétérias pourrait faire économiser 3M$ sur un budget de 685M$. C’est l’équivalent pour un ménage de s’abonner à Netflix pour éviter d’aller au cinéma chaque semaine....

(10) J’espère qu’un jour on demandera aux médecins de cesser d’envoyer un.e patient.e faire la tournée des médecins spécialistes pour que chacun donne son avis (et remplisse une facture) sur son rhume.....

Déshabiller Pierrette...

Déshabiller Pierrette pour habiller Paulette
Le 17 avril, VitalitéNB remettait son rapport annuel dans lequel on peut lire ceci :
«Selon Stéphane Legacy, vice-président aux Services de consultation externe et aux Services professionnels, le contexte actuel présente de grands défis, dont une importante pénurie de main d’œuvre spécialisée, un parc d’équipement âgé et volumineux, un manque d’harmonisation entre les établissements, ainsi qu’une capacité de production qui dépasse largement les besoins.»

Là, j’en perds mon latin.

À l’HDSJSQ, on parle d’une surcharge de travail dans les laboratoires au point d’amener des techniciennes à démissionner. Faut-il se surprendre si ces employé.e.s souhaitent déménager dans les grands centres afin d’obtenir un emploi moins exigeant ?

Comment reconcilier les dires de VitalitéNB et la réalité vécue à l’HDSJSQ ? Je soupçonne que VitalitéNB lance de la poussière aux yeux afin que l’on évite de voir passer son rouleau-compresseur. La stratégie consiste à centraliser les services, et rien ne pourra l’arrêter.

Il est urgent qu’on nous informe sur ces appareils ou environnements d’analyses de biologie délocalisées (ADBD) qui semblent miraculeux au point de remplacer le laboratoire traditionnel. Si tel est le cas, tant mieux. Mais, s’il s’agit de l’avant dernière étape en vue de la fermeture imminente du laboratoire, nous voulons aussi le savoir.

Lorsque l’on élimine un poste de technicienne de laboratoire dans un hôpital satellite et que, du même souffle, on affiche un poste additionnel à l’hôpital régional, pas besoin d’un doctorat en maths pour comprendre l’équation en jeu. On déshabille Pierrette pour habiller Paulette....

Erreur impardonable

Une erreur impardonable
Vous savez toutes et tous qu’il y a quelques décennies à peine des fonctionnaires et des politiciens québécois ont cru qu’il fallait carrément vider la Gaspésie de ses habitants pour vaincre leur pauvreté. Des villages entiers ont été expropriés, forçant ainsi le déménagement des résidants vers les villes.

Isabelle Labrie prétend que nos propres fonctionnaires et politiciens acadiens fomenttent le même rêve qu’elle qualifie à juste titre de cauchemar. Elle les accuse de manquer de coeur. Je crois plutôt qu’ils sont devenus des poules pas de tête. Alphée Michaud croit qu’ils sont des marionnettes à la solde de fonctionnaires qui n’ont jamais acceptés le programme d’égalité ou de chances égales de Louis-J. Robichaud.

Sous-jacent aux stratégies de VitalitéNB et du gouvernement au complet, il y a un principe économique et non social. C’est là où le bât blesse. La Santé est devenue une BUSINESS et non un service social et humain. La population est considérée comme une CLIENTÈLE comme on le fait chez Sobeye’s et Walmart. Les services sont offerts en fonction du NOMBRE et non en fonction des BESOINS comme on le prétend.

Gilles Lanteigne est un comptable de formation, et non un travailleur social et encore moins un médecin. Vous venez de comprendre pourquoi il a été embauché pour diriger VitalitéNB, ce qui donne du poids au raisonnement d’Alphée Michaud.

Certes, les coûts de la Santé (685M$) sont élevés. VitalitéNB et HorizonNB ont des croûtes à manger avant de nous faire avaler que leurs stratégies actuelles de réduction des dépenses sont les meilleures.

Il suffit de se rappeler que la Gaspésie est devenue un coffre aux trésors pour le Québec....

Lutte à finir

Une lutte à finir
Les dernières interventions dans les médias de Mme JOANNE FORTIN, à la barre du Comité permanent, montrent sans équivoque que ce dossier progresse et qu’il avance dans la bonne direction. Dans son message CLAIR ET PERTINENT, elle dit qu’il s’agit d’une lutte à finir et qu’on va la finir, coûte que coûte. VitalitéNB vient de se buter à un noeud coriace.

M. Lanteigne n’aurait pas dû choisir l’hiver pour s’attaquer à l’HDSJSQ. Cette affaire fait boule de neige, et de la neige il y en a. De concert avec l’équipe du Dr. Dupuis d’ÉgalitéNB, la prochaine étape du CPSSQ consiste à construire un RÉSEAU parmi les autres hôpitaux francophones pour écarter des iniquités si elles existent et surtout pour montrer au Gouvernement que la population veille au grain en ce qui a trait aux soins de santé.

Il est évident que seule ÉgalitéNB peut finir par exiger de VitalitéNB d’OUVRIR SES LIVRES afin de justifier cette litanie de coupures de services au nom de la centralisation.

Il est aussi évident qu’il est inutile pour la population de Restigouche-Ouest de compter sur des députés qui ont le pied à terre soit à Edmundston, soit à Campbellton, là où ils retrouvent leur MAJORITÉ ÉLECTORALE.

Si Jean-Claude Savoie s’interroge sur le résultat concret de nos écrits et de nos paroles, il sera d’accord pour admettre qu’il y a pire, soit de ne rien faire. Cette fois-ci, la population a décidé de ne pas laisser passer le train sans y monter. Le résultat est que cette affaire A DÉBORDÉ hors du territoire de Restigouche-Ouest, ce qui me semble autant souhaitable qu’inattendu. Des experts d'ailleurs reconnaissent que VitalitéNB doit cesser de tomber à bras raccourcis sur l’HDSJSQ.

Prenez le temps de feuilleter les journaux de partout pour vous rendre compte que, de nos jours, il faut lutter pour conserver nos ACQUIS et se battre sans relâche pour faire des GAINS. Le Gouvernement, ce n’est pas une entreprise privée qu’on gère avec un iPhone et une secrétaire à temps partiel. C’est complexe et compliqué.

Néanmoins, je suis tout de même étonné de constater que le citoyen ordinaire gagne du pouvoir sur cette pieuvre écrasante et envahisante qu’est le Gouvernement. Il y parvient grâce surout aux MÉDIAS SOCIAUX, la contre-partie de l’appareil gouvernemental.

L’infirmière volante s’en vient. Ne serait-il pas JUDICIEUX qu’elle soit confrontée à un comité de réception à l’entrée de l’HDSJSQ?

jeudi 29 mars 2018

Document soumis à la SANB


La SANB viendra écouter les doléances de la population quant aux soins de santé mercredi prochain à Saint-Quentin. Ça débordera sûrement sur les râtés du service d’amublance et de l’état de la route 17. Je ne veux pas manquer l’occasion de faire une proposition et de la justifier. La SANB veut qu’on parle, alors que VitalitéNB veut qu’on se taise. C’est ironique, n’est-ce pas?

Justification 1
L’HDSJSQ étant situé à 100 km des deux hôpitaux régionaux, il y a une nécessité absolue d’avoir un service d’urgence 24-7.

Justification 2
Le maintien, la réduction ou l’élimination de services à l’HDSJSQ devraient se faire en consultation avec son personnel médical et administratif.

Justification 3
VitalitéNB prétend posséder les données qui lui permettent de procéder à un remaniement du service d’oncologie, mais refuse de les publier. VitalitéNB manque donc de transparence.

Justification 4
Les distances à parcourir soit à Edmundston, soit à Campbellton, comportent des risques que VitalitéNB veut sortir maintenant de l’équation. Pour éviter d’avoir des chaises vides dans les salles d’attente des hôpitaux régionaux, on fait courir des risques à la santé et à la sécurité de toute une population prise en otage.

Justification 5
La centralisation des services spécialisés dans les hôpitaux régionaux semble raisonnable, mais pas la centralisation de services médicaux de base et essentiels qui peuvent être donnés à moindre frais dans un hôpital satellite.

Justification 6
VitalitéNB ne fait pas la preuve qu’une infirmière spécialiste dans un hôpital régional offre une qualité de service supérieure à celle d’une infirmière généraliste d’un hôpital satellite.

Justification 7
Si le véritable objectif de VitalitéNB était de faire des économies partout où c’est possible, il verrait à ce que davantage de suivis soient faits à l’HDJSQ plutôt que de les concentrer au complet à l’hôpital régional.

Justification 8
VitalitéNB a rehaussé les normes de qualité pour le service d’oncologie à L’HDSJSQ mais nulle part ailleurs au NB, créant ainsi une situation discriminatoire qu’il ne veut ni admettre, ni corriger.

Justification 9
VitalitéNB refuse d’accorder un statut particulier à l’HDSJSQ afin de protéger les services essentiels sous prétexte que d’autres institutions du genre en feraient la demande. Il n’y a pas deux institutions de santé au NB qui ont un statut similaire. On trouve autant de statuts que d’hôpitaux ou de centres de santé.

Justification 10
VitalitéNB a imposé une litanie de coupures à l’HDSJSQ, ce qu’il n’a pas fait ailleurs, créant ainsi une injustice et une inégalité criantes.

Justification 11
La centralisation est doublement intransigeante pour l’HDSJSQ qui se trouve à cheval entre deux hôpitaux régionaux qui cherchent éperduement à remplir leurs 160 lits respectifs. C’est tout comme si on tentait de rassasier deux éléphants avec une seule ration de foin. L’HDSJSQ n’a pas à faire les frais de la trop grande taille des hôpitaux régionaux.

Justification 12
Même si VitalitéNB invite le personnel infirmier et médical de ses installations à se prononcer sur la gestion de leur institution respective, leur silence laisse croire que VitalitéNB est capable de représailles à leur endroit et qu’elle ne tolère pas la critique. On est loin d’une gestion participative.

Justification 13
La gestion de l’HDSJSQ est faite à partir de l’hôpital régional d’Edmundston. Ça s’appelle mettre le renard en charge du poulailler. Il y a donc une nécessité qu’une infirmière à temps partiel sur place fasse la gestion de l’HDSJSQ.

Justification 14
Le CPSSQ a présenté la liste des services essentiels qu’on veut maintenir à l’HDSJSQ. Cette liste a été endossée, entre autres, par le Regroupement de retraité.e.s de l’HDSJSQ en même temps qu’une pétition citoyenne a été présentée à l’Assemblée législative du NB. Aucun politicien concerné n’a émis un seul commentaire à ce sujet, ce qui porte à croire qu’ils espèrent que la grogne va s’évanouir avec le temps.

Justification 15
VitalitéNB est responsable des services actuels en santé, en plus de prévoir les prochains. Les nombreuses coupures de services à L’HDSJSQ font croire à la population que VitalitéNB souhaite réduire l’hôpital à un centre de santé. VitalitéNB n’a plus le choix et doit faire part à la population de la vision à long terme qu’il a de l’HDSJSQ.

Justification 16
La gestion de l’HDSJSQ par VitalitéNB démontre qu’il s’agit toujours d’une coupure ou d’une réduction de service, jamais d’un ajout. La centralisation est un Trou noir qui avale sans cesse tout ce qui se trouve à sa périphérie.

Justification 17
Il existe des services en milieu hospitalier ailleurs au NB qui seraient fort appropriés à l’HDSJSQ. Si VitalitéNB faisait bien ses devoirs, il aurait vu à l’établir comme on l’a fait ailleurs. Un service en particulier semble approprié, celui d’une infirmière en Pévention-Santé.

Justification 18
VitalitéNB se sert d’une méthode sauvage et intransigeante en privant le personnel infirmier et médical de formation en oncologie. C’est un geste discriminatoire que tout syndicat s’empresse d’amener devant un tribunal. VitalitéNB doit réaliser que le NB est une démocratie et non une république de bananes.

Justification 19
VitalitéNB n’a pas démontré que les spécialistes des hôpitaux régionaux refusent de se rendre périodiquement à l’HDSJSQ. VitalitéNB cherche à faire des économies dans son budget en refilant la facture aux patient.e.s. Ce n’est pas un secret de polichinelle.

Justification 20
VitalitéNB ne peut considérer la région comme une banlieue. La région comprend surtout de l’industrie lourde avec les dangers qu’on lui connaît. Ce fait à lui seul milite pour un service d’urgence hospitalier et un service d’ambulance à portée de main 24-7.

Justification 21
Le fondement de l’HDSJSQ repose sur la présence de médecins. En les privant d’offrir des services essentiels, on les invite à déménager. Si c’est l’intention de VitalitéNB, il est raisonnable de qualifier cette aspiration comme malveillante et vicieuse.

Justification 22
Le milieu hospitalier est complexe. La population le connaît mieux en temps de crise, sur le tard. Néanmoins, VitalitéNB ne fait rien pour mieux expliquer sa gestion, se contentant de dire qu’elle a des raisons béton pour faire des changements. C’est plus qu’il n’en faut pour augmenter la résistance de la population. VitalitéNB ne tolère personne dans son bac à sable et malheur à ceux qui y mettent le pied. Autrement dit, le remède prescrit est plus dommageable que la maladie. Les stratégies de communication de VitalitéNB date d’une autre époque.

Justification 23
L’économie de la région n’est pas en déroute, bien au contraire. Tout porte à croire que d’autres projets verront le jour et qu’on devra importer de la main-d’oeuvre. Un hôpital qui ne cesse de rapetisser ne fait rien pour inviter des travailleurs étrangers.

Justification 24
Élargir la route 17 la rendrait plus confortable, mais ça ne l’écourterait pas pour autant.


Proposition
Le pdg de VitalitéNB, M. Gilles Lanteigne, a mentionné dans une entrevue au Telegraph Journal qu’il comptait faire une étude des besoins en santé dans Restigouche-Ouest. Il me semble justifier de faire la proposition suivante :

(1)   Un moratoire de deux ans mettant en veilleuse tout changement au fonctionnement actuel de l’HDSJSQ;

(2)   Faire une étude indépendante des soins en santé dans la région desservie par l’HDSJSQ;

(3)   On devra s’attendre à ce que le résultat de cette étude propose une vision à long terme pour l’HDSJSQ;

(4)   Que cette étude s’assure de la participation de la population et surtout du personnel qualifié en santé.