La gestion
de VitalitéNB est AUTOCRATIQUE par la force des choses, car, en bout de ligne,
la décision finale lui revient toujours. Chaque hôpital négocie SÉPARÉMENT avec
VitalitéNB. Bien sûr, le député profite de l’occasion pour y mettre son grain
de sel. S’il représente une majorité électorale, il ajoute non pas un grain de
sel, mais une cuillèrée.
Il n’est pas
étonnant que, au bout du compte, l’on se retrouve avec des INIQUITÉS entre les
hôpitaux qui font sourciller. C’est le cas de l’HDSJSQ. Une fermeture de
service après l’autre depuis 1992 a eu comme conséquence en 2018 un état
d’insécurité inquiétant dans la population qui réalise que cet acharnement de
VitalitéNB va RÉDUIRE leur hôpital à un centre de santé. On craint, par
surcroît, un effet domino qui ferait perdre d’autres services et une réduction
subite du personnel médical dans la région.
Parce que la
population francophone est plus clairsemée sur un territoire plus grand que
dans le Sud du NB, les efforts de centralisation de VitalitéNB forcent les
hôpitaux régionaux à DÉSHABILLER les hôpitaux satellites. On assiste à un
spectacle peu enviable de francophones qui s’entredéchirent pour survivre.
Les députés
se cachent dans les broussailles en attendant la fin de cette lutte fratricide,
évitant de heurter les sentiments de leur majorité électorale autour de
l’hôpital régional. Ils se battent pour des VOTES et non pour des VALEURS
humaines, il semble. Les MINORITÉS sont laissées pour compte et espèrent
toujours une oreille attentive de la part du gouvernement, en vain.
Depuis 25
ans, on coupe des services à Saint-Quentin sans trop de résistance. Tout allait
bien pour VitalitéNB jusqu’à ce que M. Lanteigne rencontre un mur, la mairesse
Nicole St-Pierre-Somers qui RALLIE une population sur un pied de guerre
derrière elle. M. Lanteigne est débouté par la ténacité de cette élue du peuple
dont la popularité ne cesse de croître. Si M. Lanteigne ne peut faire mieux que
de s’entêter, il vient de rencontrer chaussure à son pied. Il ne s’y attendait
pas.
La
population n’accepte pas qu’on lui fasse vivre des RISQUES qui mettront leur
vie en DANGER suite aux décisions de VitalitéNB de réduire les services de base
à l’HDSJSQ. M. Lanteigne voit clairement qu’il pourrait y rencontrer son
Waterloo. Mme St-Pierre-Somers tient MORDICUS à définir les services ESSENTIELS
et INTOUCHABLES de l’HDSJSQ et ne cèdera pas devant les entourloupettes de M.
Lanteigne.
Cette
confrontation risque de perdurer et de s’envenimer. Plusieurs prétendent que
les prochaines élections seront l’occasion pour un revirement. Tant mieux, mais
je suis sceptique à cet égard. Il y a sûrement des alternatives.
La population
de Saint-Quentin & Kedgwick vit une sorte de PARTENARIAT quotidien avec les
hôpitaux régionaux d’Edmundston et de Campbellton. C’est indéniable. Le
problème est de maintenir en équilibre des services spécialisés dans les
hôpitaux régionaux tout en assurant la survie des hôpitaux satellites. Les
membres du bureau de direction de ces hôpitaux régionaux sont sans cesse
confrontés avec ce DILEMME qui ne date pas d’hier et que M. Lanteigne n’a pas
créé : il existait bien avant son arrivée à VitalitéNB.
Chacun à son
opinion sur le sujet. J’ose proposer que VitalitéNB s’asseoit autour d’une
TABLE RONDE avec le personnel compétent de ces hôpitaux afin de définir les
services que les hôpitaux satellites doivent conserver pour assurer une qualité
de soins équivalente à celle que l’on retrouve ailleurs au NB. Vous serez
plusieurs à me dire que je rêve en couleurs, et vous aurez sûrement raison.
Allez-y, dites-le : j’ai le dos large....
Cette
problématique ne peut se résoudre sans l’apport du personnel médical et
gestionnaire de chaque hôpital. Ces professionnel.le.s connaissent par coeur la
mécanique d’un hôpital. Et qui plus est, ils ont la CRÉDIBILITÉ et la CONFIANCE
de la population.
Encore
faut-il que M. Lanteigne accepte d’adopter une attitude démocratique et fasse
preuve d’une OUVERTURE D'ESPRIT. Non seulement il croit avoir les réponses à
toutes les questions, mais il croit être le seul qui a le droit de poser les
questions....
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