Un titre
accrocheur, mais qui va vous laisser sur votre faim. C’est le titre d’un
message de M. Lanteigne publié le 9 septembre 2016. À peine une année plus
tard, il fait volte-face et il propose de centraliser le service d’oncologie.
Pour calmer la grogne, il réorganise plutôt le service suite à un éclair de
génie : l’infirmière volante!
Dans son
message, on peut lire :
«Le Réseau est sensible aux inquiétudes qui sont soulevées et tient à préciser qu’il n’a aucunement l’intention de réduire les services offerts par cet établissement».
«Le Réseau est sensible aux inquiétudes qui sont soulevées et tient à préciser qu’il n’a aucunement l’intention de réduire les services offerts par cet établissement».
Nous savons
tous et toutes que cette mesure est temporaire et qu’il trouvera l’astuce pour
faire voyager les patient.e.s en oncologie dans les hôpitaux régionaux. Il
cache bien mal son jeu. Il veut réduire l’hôpital à un centre de service. C’est
comme remplacer l’épicerie d’une communauté par un dépanneur.
Plus loin
dans son message, on lit :
«...les changements à venir dans les soins de santé ont comme premier objectif d’en améliorer la qualité tout en assurant leur viabilité clinique et financière à long terme».
«...les changements à venir dans les soins de santé ont comme premier objectif d’en améliorer la qualité tout en assurant leur viabilité clinique et financière à long terme».
D’après ses
calculs, les coûts du service d’oncologie à l’HDSJSQ sont trop élevés et le
service clinique n'est pas viable. Soit. De combien sont-ils plus élevés que le
même service donné dans un hôpital régional ? En privant le personnel médical
de formation en cours d’emploi, il est certain que la viabilité clinique sera
mise en doute. A-t-on songé à des alternatives à ce coup de massue ?
Il en
rajoute :
«...les nouvelles façons de faire ont même permis d’améliorer les services offerts». Aujourd’hui, M. Lanteigne ne veut plus tenter de nouvelles expériences à l’HDSJSQ, et pas plus à l’Hôpital de Grand-Sault.»
«...les nouvelles façons de faire ont même permis d’améliorer les services offerts». Aujourd’hui, M. Lanteigne ne veut plus tenter de nouvelles expériences à l’HDSJSQ, et pas plus à l’Hôpital de Grand-Sault.»
Ce qu’il y a
de consolant, c’est que M. Lanteigne est capable de se retourner sur un 10
cents. Il est capable de changer de direction aussi vite qu’une girouette. Que
s’est-il passé depuis 2016 pour qu’il ne poursuive maintenant qu’un seul
objectif : la centralisation ? Qui lui a donné l’ordre de ne plus déroger de la
trajectoire de la centralisation ?
En
s’attaquant à une clientèle vulnérable, les patient.e.s en oncologie, M.
Lanteigne a mis le pied dans un nid de guêpes qui l’assaillent de tous bords et
de tous côtés.
Il a aussi
créé un embarras pour les politiciens tous partis confondus. Les élections
approchent et les candidats n’auront d’autres choix que de visiter la
circonscription avec un sac de patates sur la tête....
Voici le
message au complet de M. Gilles Lanteigne, pdg de VitalitéNB. Cette référence
m’a été refilée par M. Leopold Ouellet, notre «archiviste national....».
http://www.vitalitenb.ca/…/pas-de-reduction-de-services-env…
http://www.vitalitenb.ca/…/pas-de-reduction-de-services-env…
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