Puisque je
cherche toujours à comprendre le POURQUOI des choses et non seulement le
COMMENT (un autre de mes défauts agaçants....), je crois maintenant saisir
pourquoi nous sommes toutes et tous inquiets de la dernière décision de
VitalitéNB.
Deux années
avant de quittrer l’UdeM, j’ai étudié les facteurs qui entraînent des accidents
chez les enfants. Ça me permet aujourd’hui d’approfondir et de comprendre la
SOURCE de nos inquiétudes vis-à-vis la dernière décision
de VitalitéNB.
La
population ne demande pas un privilège du ministère de la Santé. Elle demande
plutôt que le plus grand nombre de patient.e.s soient traité.e.s LOCALEMENT
pour éviter des risques associés aux DANGERS qu’elle connaît fort bien à cause
d’EXPÉRIENCES VÉCUES. J’identifie deux catégories de dangers :
(a) Les dangers
associés à la route à parcourir jusqu’à l’hôpital régional.
(b) Les dangers associés à des urgences où l’individu doit recevoir un traitement immédiatement et non une heure plus tard.
(b) Les dangers associés à des urgences où l’individu doit recevoir un traitement immédiatement et non une heure plus tard.
Votre
capacité à prédire un événement augmente avec votre expérience passée au
contact de cet événement. Je ne vous apprends rien. Par exemple, vous pêchez
dans un endroit précis parce que vous y avez déjà fait des pêches miraculeuses.
Vous estimez donc qu’il est fort probable que vous en attraperez d’autres en y
retournant.
Un bon
nombre d’accidents, autant chez les enfants que chez les adultes, se produisent
à cause d’une MAUVAISE ESTIMATION de la probabilité qu’un événement se
produise. On se lance tête première dans une situation SANS LA CONNAÎTRE.
Revenons à
nos moutons. Un vent d’inquiétude souffle sur la région depuis que VitalitéNB
traite les patient.e.s en oncologie selon une approche qui est non seulement
ridicule, mais qui comporte des RISQUES de toutes sortes. L’inquiétude est à
son comble, et pour cause.
J’ajoute que
la population croit dur comme fer qu’il y aura d’autres coupures et que le
niveau de risque va monter d’un cran à chaque coupure (expériences
antérieures). La RÉSISTANCE de la population ne découle pas d’une panique ou
d’une gâterie, mais d’une OPPOSITION RATIONNELLE basée sur l’instinct de survie
et de protection.
M. Lanteigne
a fait un doctorat en santé. Il semble avoir oublié des notions élémentaires de
sociologie et de psychologie. Tous ensembles nous allons lui redonner un
Cours-101 dans ces domaines.
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