Un
élément de solution : le PPP
Quiconque a
vécu dans la région de Saint-Quentin-Kedgwick réalise vite qu’on ne compte pas
sur les autres pour résoudre ses problèmes. De ces temps-ci, en plus des leurs,
ils doivent composer avec ceux créés par le gouvernement du NB qui veut priver
la population de soins de santé essentiels sans appliquer la même médecine à
d’autres hôpitaux.
Avant de
vous faire part d’une autre suggestion pratique qui me trotte dans la tête
depuis plusieurs semaines, j’ai pris soin de consulter une autre ressource
compétente de la région, sachant qu’il dispose d’un arsénal pour me faire
avaler contre mon gré une pilule, toutes sortes de pilules : vous avez deviné
juste... J’ai le feu vert. Je m’attends à ce que plusieurs d’entre vous soient
carrément opposés à cette suggestion : je le souhaite même....
Ce n’est pas
d’hier que les gouvernements réalisent des projets en PPP : Partenariat Public
Privé. Déjà, les cheveux se dressent sur votre tête...
Ce n’est pas
seulement pour RÉDUIRE LES DÉPENSES de l’HDSJSQ que j’avance cette suggestion,
mais aussi pour permettre D’AUTRES FAÇONS de livrer des services de santé. Il
ne s’agit pas ici de ré-inventer la roue : c’est une formule de gestion universelle,
et ce, dans bien des domaines.
J’ai appris
que 80% des médecins du NB sont payés à l’acte, ce qui REFLÈTE aussi la
situation des médecins de l’HDSJSQ. Cette idée de payer les médecins à l’acte
s’apparente étrangement à un PPP, parce ces médecins acceptent que leurs
revenus dépendent de leur RENDEMENT et non d’un contrat qui leur assure un
revenu nonobstant leur rendement.
En élevant
ce concept d’un cran, il me semble logique que des services de santé en région
éloignée pourraient être livrés par des ENTREPRENEURS PRIVÉS. Des médecins de
la région pourraient, par exemple, fonder une clinique et y offrir des services
médicaux traditionnellement offerts à l’hôpital, services pour lesquels le
ministère de la Santé s’acquitterait de la FACTURE.
Je ne serais
pas surpris que M. Lanteigne prenne panique et qu’il refuse une telle
proposition de crainte qu’on demande d’opérer ainsi dans d’autres hôpitaux.
C’est compréhensible. Il n’y a pas si longtemps, on croyait que la Terre était
plate.....
Pour mes
quatre petites-filles, j’ai eu l’occasion de les «voir» avant leur naissance
via une écographie. Dans les quatre cas, ce service était offert dans une
clinique privée, soit à Moncton ou à Rosemère Qc. Certes, ce service n’est pas
couvert pas le Gouvernement, mais il l’est par Mastercard.... Je vous prédit
que ce service, et d’autres, seront offerts par l’entreprise privée qui enverra
la facture au Gouvernement.
Cette
solution n’élimine pas des emplois précieux, mais les déplace. Les cliniques
privées dans les grandes villes poussent comme des champignons, mais pas autant
que le pot....
Qu’est-ce
qui empêcherait une clinique privée de Kedgwick d’offrir un service de Rayon-X
dans son établissement plutôt quà l’HDSJSQ? Il est même possible qu’une
infirmière travaille à demi-temps à l’hôpital et l’autre demi-temps dans une
clinique privée. Ce qui lui donne amplement de temps libre pour son 3e
demi-temps à la maison....
À Moncton,
les cliniques privées ressemblent de plus en plus à de petits hôpitaux. On y
trouve un ÉVENTAIL de professionnels de la santé. Ça désengorge les salles
d’urgence des hôpitaux, à tout le moins. Ne soyons pas dupes : le Gouvernement
va tout faire pour contourner les syndicats et éviter les lourdes dépenses
qu’occasionnent des employé.e.s permanent.e.s.
Vous serez
plusieurs à affirmer que le Gouvernement ne consentira jamais à payer vos
rendez-vous dans une clinique privée. L’avenir nous le dira, sinon M. Lanteigne
vous le dira....
Aucun commentaire:
Publier un commentaire