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mardi 9 janvier 2018

L'infirmière volante

L'infirmière volante

Dans l’article publié par Jean-françois Boisvert la semaine dernière (Acadie Nouvelle), on y mentionnait que VitalitéNB maintiendrait le service d’oncologie aux hôpitaux de Grand-Sault & Saint-Quentin. Si ce n’est pas une erreur d’interprétation du journaliste, force est de déduire que l’opinion de M. Lanteigne suit la météo...

Quelques jours plus tard, M. Lanteigne annonçait en grande pompe sa décision de CENTRALISER le service d’oncologie à Edmundston. Plutôt que de lui lancer des tomates pourrites, je tiens à lui lancer des suggestions, l’une après l’autre, sans relâche.

Et qui plus est, il tient à une discussion rationelle et non émotionelle avec la population. J’endosse votre position. Laissons nos émotions de côté et sortons nos calculatrices.

1. L’infirmière volante d’Edmundston
Je respecte l’argument de M. Lanteigne et des autorités médicales qu’une infirmière doit traiter un certain nombre de patients par semaine en oncologie pour maintenir et accroître sa compétence dans ce domaine. Personne n’est contre la vertu....Mais, est-ce vraiment indispensable qu’une telle infirmière soit ensevelie sous une tonne de cas pour vraiment conserver sa compétence ? J’en doute, et voici pourquoi.

M. Lanteigne doit, selon sa logique, démontrer que les compétences chez le personnel infirmier et médical dépendent de la répétition de cas identiques. Partout, les infirmières et les médecins doivent composer chaque jour avec des cas jusqu’alors inconnus. Ils apprennent sur le tas : c’est ainsi que les compétences se raffermissent dans la plupart des services publiques et privés.

2. Dépenser pour économiser
M. Lanteigne propose une infirmière itinérante qui fera une tournée hebdomaire des trois hôpitaux pour traiter les patients en oncologie. Coût de ce service : 120 000$ et plus. Vu le petit nombre de patients aux deux hôpitaux satellites, il compte faire des économies par cette mesure. Vraiment ?


3. Les nouvelles technos
Depuis des années, des chirurgiens opèrent des patients à l’autre bout du monde via INTERNET. Depuis plusieurs années, de par le Monde, nous communiquons entre nous via Skype, Facetime ou autre à même un bidule acheté au Walmart. Les nouvelles technos bouleversent nos habitudes. Ces technos ne pourraient-elles pas économiser à VitalitéNB 120 000$ ??????

4. M. Lanteigne beurre épais
J’assume (peut-être à tort...) que les traitements et les suivis des patients en oncologie ne tiennent pas du miracle et d’une expertise hors de portée d’une infirmière régulière. À l’aide des technos modernes, une infirmière d’Edmundston ne pourrait-elle pas superviser EN TEMPS RÉEL une infirmière de Saint-Quentin lors d’un traitement afin d’éviter tout risque inutile. M. Lanteigne serait mal avisé de me faire avaler que les infirmières d’Edmundston possèdent des habiletés uniques et qu’elles sont immunisées contre les erreurs humaines. Comme moi, elles ont été élevées aux ployes.......

Ainsi, les infirmières dans les hôpitaux satellites seraient en mesure d’accroître leur perfectionnement professionnel, un objectif sûrement poursuivi par VitalitéNB.

À la prochaine.....car il y en aura d’autres !

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