Distance en km entre un hôpital rural et
son hôpital régional anglophone
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Dr. Everett Chalmers Regional Hospital
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Hotel-Dieu
of
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175
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22
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120
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St. John Regional Hospital
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1
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115
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120
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Miramichi Regional Hospital
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(1) Dans les
trois hôpitaux régionaux, on offre évidemment un service d’oncologie.
(2) Dans les
hôpitaux ruraux en rouge, on offre un service ou
une clinique d’oncologie.
(3) La
distance d’un hôpital régional semble être facteur pour attribuer un service
d’oncologie à un hôpital rural. C’est donc un argument valable pour
Saint-Quentin & Grand-Sault.
(4) Un
survol des services offerts dans les hôpitaux ruraux anglophones montre qu’il
existe plus de services dans les hôpitaux ruraux anglophones que dans les
hôpitaux ruraux francophones, évidemment. Cependant, on serait mal avisé
d’alléguer cet argument pour la défense de votre service d’oncologie. Plusieurs
raisons pertinentes et justifiées peuvent expliquer cette différence.
(5) On
faisant glisser votre argumentation sur le terrain linguistique, il y a un
risque imminent, soit celui de vous aliéner les hôpitaux ruraux anglophones. Au
contraire, je crois profondément que vous devez solliciter
leur appui et faire front commun.
(6) Puisque
les francophones sont moins nombreux que les anglophones au NB et si VitalitéNB
fixe des normes élevées (e.g. nombre de patient.e.s par hôpital), il est clair
que les services hospitaliers dans les hôpitaux ruraux francophones vont être
fermés avant ceux dans les hôpitaux ruraux anglophones. C’est pour cette raison
que je cogne sans sur le même clou, soit la définition
de services minimums et intouchables dans un hôpital rural. Les hôpitaux
anglophones ruraux devraient aussi voir venir cette menace, la centralisation.
Vous
réalisez que si VitalitéNB augmente les normes, les francophones auront raison
de crier à l’injustice, car ils seront plus affectés par ce rehaussement des
normes patient-hôpital. Sans le vouloir, VitalitéNB produira une discrimination
linguistique en bout de ligne. Le rehaussement des normes affectera beaucoup
plus les hôpitaux ruraux francophones que les hôpitaux ruraux anglophones tout
simplement parce que les communautés anglophones sont plus populeuses.
Les
politiciens doivent être allertés à cette possibilité, à cette éventualité.
Quel argument utilisé pour contrer la politique de VitalitéNB? Ce n’est pas
parce qu’on est francophone en milieu rural qu’on a droit à des services
d’oncologie en milieu rural. Ce n’est pas non plus à cause du nombre de
patient.e.s desservies dans les hôpitaux ruraux, surtout pas. C’est avant tout
parce que la nature de ce service nécessite que
les patient.e.s n’aient pas à voyager loin, surtout si ce
service peut être donné à des coûts et à une qualité comparables dans un
hôpital rural.
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