1) Pendant
des années, le service d’oncologie a été donné à L’HDSJSQ. Selon M. Lanteigne,
le niveau de compétence du personnel médical est INSATISFAISANT au point qu’il
doit voir maintenant à livrer ce service via une infirmière itinérante
d’Edmundston, une SuperNurse. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère.
2) Pire
encore, il refuse de songer à AMÉLIORER LEURS COMPÉTENCES afin d’atteindre les
normes de la C.-B., les normes les plus élevées au Canada, à son dire. D’UN
CÔTÉ, il veut que les hôpitaux du NB parviennent au plus haut degré d’excellence
possible; D’UN AUTRE CÔTÉ, il refuse du perfectionnement professionnel à deux
hôpitaux.
3) Comme
autre argument, il craint pour la SÉCURITÉ DES MÉDICAMENTS transportés par taxi
d’Edmundston à Saint-Quentin.
(a) D’ABORD,
il n’a aucune crainte quant au transport des centaines de patient.e.s chaque
année sur les mêmes routes.
(b) ENSUITE,
lorsqu’on a déjà mis la clé sur le service de pharmacie, il va de soi que les
autres services vont être éliminés par effet domino.
(c) ENFIN,
un médecin va superviser l’infirmière itinérante au besoin lorsqu’elle sera à
Grand-Sault ou à Saint-Quentin. Donc, un.e médecin de Saint-Quentin ne peut
apprendre à superviser cette infirmière. Pour faire un oeil au beurre noir à
des infirmières et casser les jambes à des médecins, on ne peut trouver mieux
que vous M. Lanteigne.
4) Une
infirmière en oncologie doit traiter un MINIMUM de 50 patient.e.s par année. À
Grand-Sault, on parle de 160 patients. À Saint-Quentin, on parle de 90
traitements par année depuis plusieurs années. Vraiment, votre argument ne fait
pas d’allure. C’est ainsi qu’est née l’expression, «se tirer dans le pied».
Bientôt, M. Lanteigne, vous allez manquer de pieds....
5) M.
Lanteigne soutient qu’il faut entraîner plusieurs infirmières à chaque hôpital
pour assurer un service continu en oncologie. Puisque ce service existe à
Grand-Sault et à Saint-Quentin depuis le Déluge, il faudrait revoir les
ARCHIVES pour s’assurer que cet argument a du mordant.
6) Pour ma
part, je vous présenterai des EXCUSES pour avoir douté de la véracité de cet
argument. Du même coup, vous pourriez me présenter LES VÔTRES pour avoir
insulté ma famille d’adoption. J’ai la mémoire longue M. Lanteigne....
7) Vous
craignez comme la Peste, ainsi que le ministre de la Santé M. Benoît Bourque,
d’attribuer un «statut particulier» à l’HDSJSQ. En fait, c’est plutôt qu’on
souhaite arrêter cette HÉMORRAGIE de services afin de ne pas augmenter le
niveau de RISQUES à la population. De votre côté, vous ne voulez pas qu’une
telle mesure soit exigée par d’autres institutions qui se sentent menacées par
des coupures de services. Soit.
8) Il y a
donc lieu de préciser, autant du côté anglophone que francophone, les
institutions de santé qui vont s’aligner dans votre salle d’attente pour
obtenir la même «police d’assurance». L’HDSJSQ ne souhaite pas devenir un
hôpital régional, mais veut VOUS EMPÊCHER de nuire à la santé de la région.
Sommes-nous rendus au point qu’une caissière dans une banque doit enseigner au
pdg de la banque comment traiter les clients....?
9) Votre
décision d’affecter une infirmière itinérante n’a pas été prise à la légère.
Plusieurs prétendent maintenant qu’elle a été prise «à la Lanteigne».
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